Voici un article sur la compensation écologique, publié sur le site Lundi.am .
Extraits :
« Dans l’esprit de la loi, la compensation est la solution de dernier recours, après que l’on ait évité et réduit au maximum les impacts environnementaux d’un projet d’aménagement, et elle n’est pas forcément liée à une approche libérale des problèmes environnementaux. Pourtant, aujourd’hui, la compensation est la principale approche mise en œuvre par les aménageurs face aux dégradations causées par leur activité »
« l’efficacité des mesures de compensation, en termes de conservation de la biodiversité, est très critiquée de la part des écologues, sur des bases scientifiques et techniques »
« nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend »
« Tritons crété-e-s contre béton armé »
« Pour les militants, le paysage de la ZAD était un lieu unique, comme est unique chaque écosystème. Dans ce sens, les écosystèmes sont similaires aux monuments historiques. Chaque monument est considéré comme unique et authentique. Il peut être restauré, mais il ne pas être détruit et reconstruit par des techniques modernes dans un autre lieu. Ce serait alors un autre monument, avec une autre histoire. »
« Si, après une perturbation, la végétation et les populations animales peuvent se reconstituer à l’identique (ou presque), il n’en est pas de même des sols. Les sols conservent les traces des changement climatiques qui les ont affectés, des espèces qui les ont habités, des pratiques des humains qui les ont occupés et de toute perturbation importante. Ils constituent une véritable mémoire de l’écosystème. Les sols dont nous disposons et que nous détruisons actuellement sont le fruit d’une longue histoire, souvent commencée il y a 12 000 ans, à la fin de la dernière glaciation. »
L’article intégral : https://lundi.am/La-compensation-ecologique-contre-la-planete